Sa biographie et autres

Bernard Rieu l’avait rédigé le 15 juillet 2011 

Je l’ai mis au passé, étant donné que Bernard, est décédé. 

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C’est en 1941 que Bernard est né. Il a vécu des moments difficiles

mais ce n’était pas, pour lui, un sujet d’écriture.

Il a d’abord assumé différentes fonctions dans des entreprises privées.

Il a aussi assisté des enfants et des adolescents en difficultés dans des institutions et à l’éducation nationale. Pendant trente cinq ans, il a exercé la profession de préventeur des risques professionnels.

Toutes ces situations lui ont permis d’aider des personnes à dépasser leurs problèmes.

Après avoir cessé ses activités, il a consacré son temps à sa famille et à l’écriture.

Certes, il a toujours aimé écrire des histoires, mais il a voulu bénéficier d’une formation spécifique.

Il a donc suivi les cours d’une école de rédaction et il a participé à des ateliers d’écriture.

Cependant, il se me remettait en question tous les jours,

partant du principe que l’on a toujours besoin de s’améliorer.

S’il fallait le classer, il aurait aimé plutôt figurer parmi les autodidactes.

En ce qui le concerne, il respectait essentiellement deux temps : l’écriture et la vente. 

L’écriture se décompose en phases de documentations et de rédaction. 

La vente se divise en promotion,

en participation à des salons et en séances de signature.

Dans son genre, l’aventure humaine, une idée apparaissait.

Et l’envahissait tellement qu’il devait noter « tout ce qu’ils lui venaient par la tête ».

Il n’y avait pas d’ordre. Il voulait simplement ne rien oublier.

Ensuite il corrigerait. Il rédigeait. Et peaufinait.

Il décidait de donner un sens à son action. D’où venait l’idée ?

Peu importe, d’un livre, d’un fait divers, d’une pulsion interne.

Elle était si forte, si envahissante qu’il devait écrire d’abord.

Après il ordonnerait.

Quand il avait tout « jeté sur le papier », le tri commençait.

Il dégageait l’idée directrice en sachant que tout ce qu’il écrirait irait dans son sens à elle.

Il n’avait pas la disposition d’esprit qui consisterait à tracer la substantive moelle,

autrement dit le fil rouge ou l’idée directrice.

Souvent, il faut avoir lu le livre pour la dégager.

BR